Abécédaire de 
-2-3-4 
-2 
-2-3-4 
-2-3 
-2-3-4 
-2-3 
-2-3 
-2-3 
-2-3
-2 
-2-3-4 
-2 
-2-3 
-2-3 
-2-3 
-2-3 
Pour les visuels, cliquez ici ----> Humanité Reine
À LIRE ET RELIRE
26 août 2009, Saguenay Un navire rempli de drogue intercepté
Rio-Tinto Alcan impliqué dans une saisie de drogues
Un navire étranger transportant 35 000 tonnes d’alumine pour le compte de Rio-Tinto Alcan (RTP) est immobilisé depuis lundi aux installations portuaires du géant minier à Saguenay.
Les services policiers et frontaliers ont effectué une importante saisie de drogue plus tôt cette semaine aux installations de Rio Tinto Alcan à La Baie.
Au total, sept barils remplis de cocaïne ont été retrouvés sous la coque du navire Federal Progress, arrivé lundi au quai Duncan.
Le navire, qui appartient à une entreprise de Calgary, arrivait directement de Jamaïque. Son port d'attache est situé à Hong Kong. Les 22 marins et le capitaine du navire ont été interrogés.
L’Agence des Services Frontaliers du Canada (ASF) a procédé à une importante saisie de stupéfiants sur un navire accosté depuis hier aux installations portuaires de Rio Tinto-Alcan, à Saguenay.
Selon le peu d’informations disponibles, les agents de l’ASF auraient ciblé le navire Fédéral Progress et procédé à son inspection. La drogue découverte, qui serait de la cocaïne selon une information qui reste à confirmer, était dissimulée dans des caissons métalliques fixés à la coque du navire.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, les sept caissons incriminants avaient été fixés dans les entrées d’eau de refroidissement des machines situées sous la ligne de flottaison.
Les agents ont découvert les cylindres en question en effectuant une inspection de la coque à l’aide de caméras submersibles et demandé l’assistance des plongeurs de la Sûreté du Québec à Québec pour récupérer les caissons en question.
Le Federal Progress, qui bat pavillon de Hong Kong, dispose d’un équipage indien et est la propriété de l’armateur montréalais Fednav International.
Le vraquier qui jauge 36 445 tonnes aurait pris sa cargaison de 35 000 tonnes d’alumine Rocky Point en Jamaïque, vers le 16 août, à destination de Saguenay.
«C’est un bateau qui visite nos installations environ une fois par mois, mentionne Margot Tapp, porte-parole de Rio Tinto-Alcan. Il est arrivé à nos installations portuaires du secteur La Baie dans la nuit de lundi à mardi, et devait repartir vendredi.»
Malgré l’opération policière qui se déroule autour du navire, les opérations de déchargement du Federal Progress ne sont pas perturbées.
«La seule implication de Rio Tinto-Alcan face aux navires qui accostent à nos installations est de faciliter leur arrivée car nous n’avons aucune juridiction sur ces navires», ajoute Mme Tapp.
Chez Fednav International, on laisse entendre que ce n’est pas la première fois qu’un de leur navire est «squatté» de la sorte et que les navires en partance de la Jamaïque font souvent l’objet de vérification de la sorte.
Du côté de l’Agence des services frontaliers, on est resté muet sur l’opération, refusant même de confirmer le nom de navire impliqué.
Les détails seront divulgués lorsque l’opération sera terminée s’est-on contenté de nous dire; ce qui devrait être fait demain.
L’Agence des Services frontaliers du Canada a découvert des stupéfiants sur le Federal Progress et poursuit actuellement ses fouilles sur le navire enregistré à Hong Kong.
La GRC, la Sûreté du Québec et la Police de Saguenay sont impliqués dans l’opération de l’Agence fédérale.
L’Agence des Services frontaliers refuse pour le moment de préciser la nature et la quantité de stupéfiants saisis sur le navire puisque l’opération n’est pas encore complétée.
La porte-parole de l’Agence des Services frontaliers confirme cependant que des plongeurs de la Sûreté du Québec ont repêché, mardi soir, des stupéfiants dans des cylindres cachés sous la coque du navire.
Les activités de Rio-Tinto Alcan ne sont pas affectées (???) par l’opération de l’Agence des Services frontaliers du Canada.
«Le déchargement est en cours et le navire doit repartir vendredi», a indiqué à Argent, Margo Tapp, directrice des communications de Rio-Tinto Alcan au Québec.
========================
Suite à ce dossier .....
AFP - Le principal organe chinois de protection des secrets d'Etat a accusé le groupe minier australien Rio Tinto d'avoir mené en Chine des activités d'espionnage pendant six ans et d'avoir causé des pertes économiques importantes au géant asiatique.
Début juillet, les autorités chinoises avaient arrêté Stern Hu, directeur du bureau de Shanghaï de Rio Tinto, et trois autres employés du groupe minier pour corruption et espionnage. Les quatre personnes poursuivies -- outre Stern Hu, trois Chinois, Liu Caikui, Ge Minqiang et Wang Yong -- ont été interpellés et emprisonnés le 5 juillet sous l'accusation de vols de secrets d'Etat et d'espionnage.
"Le grand nombre de données et d'informations sur le secteur sidérurgique chinois trouvées dans les ordinateurs de Rio Tinto et les dommages importants aux intérêts et à la sécurité économique du pays sont évidents", a indiqué un texte publié au cours du week-end sur le site Internet Baomi.org, qui est géré par le Bureau des secrets d'Etat et sa maison d'édition.
Ce Bureau, qui dépend du Comité central du Parti communiste, est responsable de la protection des secrets d'Etat pour les organisations du Parti et du gouvernement.
Selon le texte publié par Baomi.org, "ce cas d'espionnage pendant six ans a impliqué la corruption, la collecte de renseignements et l'espionnage".
Selon certains médias chinois, Rio Tinto aurait corrompu des responsables des seize grands aciéristes chinois impliqués dans les négociations sur le prix du minerai de fer.
Le texte, publié par le Bureau des secrets d'Etat, affirme que le préjudice pour les sociétés sidérurgiques chinoises s'est élevé à 700 milliards de yuans (102 milliards de dollars), sans donner plus de précisions.
Après l'arrestation de ses employés, Rio Tinto avait qualifié ces accusations de "totalement sans fondement".
Pékin accuse le groupe minier Rio Tinto d'espionnage ...
directeur de Rio Tinto en Chine
Un cadre supérieur du groupe Shougang arrêté pour des «crimes ...
Des personnes du milieu ont dit que Tan était intime avec Stern Hu, cadre exécutif de Rio Tinto, qui a été arrêté à Shanghai dimanche 5 juillet, accusé d'espionnage. Au total quatre employés du géant minier mondial Rio Tinto à Shanghai ont été arrêtés.
Stern Hu, directeur du groupe minier anglo-australien à Shanghai, et trois de ses collaborateurs ont été mis sous les verrous pour « espionnage et vol de secrets d’Etat », alors qu’ils participaient aux négociations annuelles sur le prix du minerai de fer. Selon le quotidien officiel China Daily, ils auraient corrompu les employés de seize grands aciéristes chinois pour obtenir des renseignements sur les besoins de la Chine en fer.
Les aciéristes sud-coréens et japonais ont ainsi obtenu des trois grands géants miniers mondiaux (les anglo-australiens Rio Tinto et BHP Billiton, le brésilien Vale) un rabais de 33%. Après avoir subi une hausse de 70% des tarifs de 2008, Pékin réclame un retour aux tarifs de 2007, soit une baisse de 40%. Plusieurs médias chinois ont récemment annoncé qu’un accord avait été trouvé sur une réduction de 33%. Les aciéristes chinois auraient accepté ce tarif pour six mois et non pour un an. Des informations qui restent encore à confirmer.
Pour les deux pays, les enjeux sont très importants. Pour soutenir son industrialisation, la Chine a besoin de beaucoup d’acier. L’acier se fabrique avec du minerai de fer et du coke. La sidérurgie chinoise a importé 450 millions de tonnes de minerai de fer en 2008, dont plus de la moitié vient d’Australie. Pour s’affranchir de la domination des trois grands fournisseurs mondiaux et du même coup offrir des prix avantageux aux entreprises chinoises, Pékin s’est lancé dans un certain nombre d’acquisitions.
Certains analystes voient dans l’arrestation des cadres de Rio Tinto une mesure de rétorsion déguisée.
"La détention d'un cadre supérieur exécutif de Shougang ne serait qu'un début.
Début juillet, les autorités chinoises avaient arrêté Stern Hu, directeur du bureau de Shanghaï de Rio Tinto, et trois autres employés du groupe minier pour corruption et espionnage.
"Le grand nombre de données et d'informations sur le secteur sidérurgique chinois trouvées dans les ordinateurs de Rio Tinto et les dommages importants aux intérêts et à la sécurité économique du pays sont évidents", a indiqué un texte publié au cours du week-end sur le site Internet Baomi.org, qui est géré par le Bureau des secrets d'Etat et sa maison d'édition.
Ce Bureau, qui dépend du Comité central du Parti communiste, est responsable de la protection des secrets d'Etat pour les organisations du Parti et du gouvernement.
Selon le texte publié par Baomi.org, "ce cas d'espionnage pendant six ans a impliqué la corruption, la collecte de renseignements et l'espionnage".
Selon certains médias chinois, Rio Tinto aurait corrompu des responsables des seize grands aciéristes chinois impliqués dans les négociations sur le prix du minerai de fer.
Le texte, publié par le Bureau des secrets d'Etat, affirme que le préjudice pour les sociétés sidérurgiques chinoises s'est élevé à 700 milliards de yuans (102 milliards de dollars), sans donner plus de précisions.
"C'est une affaire complexe qui contient de graves accusations. Nous souhaitons une enquête rapide. Il s'agit d'une enquête pénale individuelle, qui se poursuit en accord avec les lois chinoises", a-t-elle ajouté.
Pékin a écarté tout lien avec le dossier Chinalco, évoquant un cas judiciaire individuel.
Il y a quelques jours, des diplomates australiens ont été autorisés pour la seconde fois à rendre visite en prison à M. Hu, qui semble en bonne santé.
Les accusations chinoises contre Rio Tinto ne sont pas nouvelles
SHANGHAI (Chine) - Un responsable chinois, qui a fait sensation en accusant le groupe minier australien Rio Tinto d'avoir causé plus de 100 milliards de dollars de pertes en espionnant en Chine, a affirmé lundi ne pas disposer d'informations nouvelles, ayant pour source les médias d'Etat.Durant le week-end, le site internet du Bureau, baomi.org, avait publié un article de M. Jiang, accusant Rio Tinto d'avoir espionné pendant six ans le secteur sidérurgique chinois, provoquant 700 milliards de yuans de pertes.
Ce chiffre a été tiré d'un éditorial publié le 27 juillet par le Quotidien de la jeunesse de Chine, a-t-il dit lundi.
Selon le journal, ce chiffre représentait les profits excessifs réalisés depuis 2004 en Chine par les producteurs de minerai de fer Rio Tinto, BHP Billiton et Vale.
Début juillet, les autorités chinoises avaient arrêté Stern Hu, directeur du bureau de Shanghaï de Rio Tinto, et trois autres employés du groupe minier pour corruption et espionnage.
Selon certains médias chinois, Rio Tinto aurait corrompu des responsables des seize grands aciéristes chinois impliqués dans les négociations sur le prix du minerai de fer.
"Le grand nombre de données et d'informations sur le secteur sidérurgique chinois trouvées dans les ordinateurs de Rio Tinto et les dommages importants aux intérêts et à la sécurité économique du pays sont évidents", expliquait dans son texte M. Jiang.
Lundi, le texte n'était plus disponible sur le site internet.
Le Bureau des secrets d'Etat, qui dépend du Comité central du Parti communiste, est responsable de la protection des secrets d'Etat pour les organisations du Parti et du gouvernement.
Les accusations de M. Jiang ont affecté le cours de Rio Tinto en Australie, son cours baissant de 3,33%, certains craignant que la Chine ait décidé de frapper un grand coup.
Cependant, le ministre australien des Affaires étrangères Stephen Smith avait minimisé la portée de cette publication.
"Ces accusations ne sont pas nouvelles", a déclaré une porte-parole de M. Smith, ajoutant: "Le gouvernement a toujours dit que le dossier Stern Hu était complexe et comprenait des accusations graves".
Après l'arrestation de ses employés, Rio Tinto avait qualifié ces accusations de "totalement sans fondement".
=======================
"Je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
La Chine doit importer massivement du minerai de fer, à hauteur de 55% de ses besoins ! Ce qui en fait de loin le premier importateur mondial de fer. Vous imaginez un peu le niveau de dépendance de la Chine aux producteurs de fer et aux prix du fer ?
Or trois producteurs (Vale, Rio et BHP, ce dernier étant l'allié de Rio) produisent à eux seuls 70% de minerai de fer. Le marché est donc monopolistique !
Impossible donc pour la Chine de se passer de Rio étant donné ses besoins gigantesques. Les deux autres fournisseurs seraient incapables de fournir seuls les montagnes de fer dont la Chine a besoin. Car Rio, ne l'oublions pas, est le principal fournisseur de fer de la Chine. Inutile de vous dire que les fournisseurs ont donc également les moyens d'imposer leur point de vue. Voilà pourquoi les négociations sur le prix du fer sont cette année si tendues.
Chacun ses cartes maîtresses. Chacun son atout en main. Reste à savoir qui va mener le petit au bout...
Comment réorganiser sa galerie ?
Alors imaginez les sous-marins qui sont 100 et 300 fois plus gros
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire